dimanche 8 mai 2022

 


La culture essai de définition

La culture 


«La culture, dans son sens le plus large, est considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances.»

Au sens sociologique, la culture désigne les pratiques  matérielles et spirituelles de la société  dans la quelle nous naissons.

En philosophie, nous opposons souvent la culture à la nature, elle désigne ce qu'un etre ou chose  développe avec une aide extétieure.

Elle est définit suivant les hommes, les socités, les temps, et les lieux.Elle signifie aussi une mise en valeur que  ce soit de choses matérielleç un champà ou de l"esprit.Certains philosophes le rejetent, considérant qu"elle dévoie ce que la nature nous offre et qui suffit à elle-meme.

D"autres considèrent qu"au contraire elle sublime l"homme, qu"elle accomplit

D'après l'UNESCO, le terme  culture concerne les valeurs à travers lesquelles nous choisissons aussi notre rapport à la science. En ce sens, elle relève davantage de la communauté politique des êtres humains que de l'espèce comme objet de science.

Pour ces chercheurs non francophones, principalement issus de l'anthropologie ou des sciences politiques, le concept de culture serait avant tout un outil qui aurait remplacé le concept de race, reproduisant un certain nombre de stéréotypes essentialistes. Dans le monde francophone, Albin Wagener s'inscrit dans cette mouvance en 2015, avec un ouvrage intitulé L'échec culturel9 qui introduit un approfondissement critique et pluridisciplinaire du concept de culture, allant même jusqu'à proposer un abandon pur et simple de concept pour le remplacer par des notions moins vagues et moins risquées du point de vue intellectuel, politique et pragmatique.

– Baldoon Dhingra :



« Pour comprendre une autre culture, il faut se préparer à respecter la façon de vivre dans laquelle elle trouve son expression, accepter cette conception de vie comme valable en soi et appropriée aux peuples en question. »

– Kant :


« Produire dans un être raisonnable cette aptitude générale aux fins qui lui plaisent (donc en sa liberté) c’est la culture. Par conséquent, la culture seule peut être la fin dernière qu’on peut avec raison attribuer à la nature par rapport à l’espèce humaine. »« La culture est un patrimoine informationnel constitués des savoirs, savoir-faire, règles, normes propres à une société […]. La culture s’apprend, se réapprend, se retransmet, se reproduit de génération en génération. Elle n’est pas inscrite dans les gênes, mais au contraire dans l’esprit-cerveau des êtres humains. »

– Arendt :


“La société de masse ne veut pas la culture mais les loisirs”

– Bourdieu :


“La principale fonction de l'art est d'ordre social… La pratique culturelle sert à différencier les classes et les fractions de classe, à justifier la domination des unes par les autres”

Selon Geert Hofstede, la culture est une programmation mentale collective propre à un groupe d’individus.

En langue française, le mot « culture » désigne tout d’abord l’ensemble des connaissances générales d’un individu. C’est la seule définition qu’en donne en 1862 le Dictionnaire national de Bescherelle. Les connaissances scientifiques y sont présentées comme élément de premier plan. C’est ce que nous appelons aujourd’hui la « culture générale ».


Après le milieu du xxe siècle, le terme prend une seconde signification. Par exemple, le Petit Larousse de 1980 donne, en plus de la conception individuelle, une conception collective : ensemble des structures sociales, religieuses, etc., des manifestations intellectuelles, artistiques, etc., qui caractérisent une société. Le terme peut alors revêtir l’un ou l’autre sens, mais la proximité des domaines d’utilisation de chacun en fait une source d’ambiguïté.

La culture est aussi indissociable du patrimoine artistique, au sens où elle est un rattachement à des valeurs traditionnelles. Cet aspect de la culture est beaucoup plus marqué en Europe et en Asie, qu’en Amérique et surtout aux États-Unis, pour des raisons historiques évidentes.


Néanmoins, les États-Unis admirent le patrimoine culturel européen, car il s’agit de leurs racines culturelles : nous le constatons dans les acquisitions des œuvres d'art, dans leur présence dans les lieux artistiques (Paris, Bruges, Venise, Égypte, etc.), dans les mécénats américains pour la restauration de quelques éléments symboliques du patrimoine européen (château de Versailles, etc.), dans les échanges musicaux (chefs d'orchestre, etc.), etc. Le respect des Américains pour l’histoire monarchique de la France paraît surprenant au premier abord, mais il révèle cet attachement à un patrimoine historique qu’ils n’ont pas, et une reconnaissance au rôle joué par la France dans l’Histoire et dans la défense des libertés aux États-Unis.


Lorsque nous évoquons le patrimoine, nous avons tendance à penser au patrimoine bâti et à l’architecture, mais c’est aussi la sculpture, la peinture, le vitrail, la musique, la littérature, le folklore, la langue. Depuis plusieurs années, l'UNESCO a développé un programme en direction du patrimoine immatériel (convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel avec 3 actions clés :

d’autre part que la notion de culture d'entreprise se développe, notamment avec l’apparition de chartes définissant les valeurs partagées des personnes travaillant dans une même entreprise.


Historiquement, ce fut la création des comités d'entreprise qui permit d’abord aux employés de bénéficier d’activités culturelles proches de leur lieu de travail (prêt de livres, de disques, etc.).


Culture et transmission, la Toile


Conscients de l’importance des médias (journaux, radio, téléphone, télévision, etc.), dans la diffusion de la culture, les gouvernements ont souvent eu la tentation de contrôler la diffusion des informations par la prise de contrôle des médias. Cela prit parfois des formes de propagande, soit via l’art, ou la nationalisation des moyens de diffusion par l’État.




À l’époque du web, l’approche moderne pour appréhender la diffusion de la culture par les médias, mais aussi par la langue, est sans doute celle de la médiologie. Ce qui caractérise aujourd’hui la diffusion par les médias, spécifiquement internet, c’est que l’individu n’est plus seulement destinataire de l’information (radio, télévision) ou émetteur dans une relation un à un (téléphone). Il peut aussi émettre à un grand nombre d’individus, par le biais de forums, messageries, blogs, etc.




Cette forme de communication fait penser à l’apparition de l’imprimerie au xve siècle car cette nouvelle manière de diffuser l'information bouleversa la société européenne, pour finalement contribuer fortement aux développements liés à la Renaissance, à travers notamment les grandes découvertes.




À notre époque, nous vivons un passage de la culture de l’écrit à une culture de l’information numérique immatérielle. Cette transformation radicale n’est pas sans poser des problèmes de propriété intellectuelle. Par exemple, l’industrie du disque peut être gravement menacée par la multiplication des actes de copie sans redevance.




Un autre aspect significatif de cette mutation est le fait que les bibliothèques sont maintenant amenées à s’ouvrir aux médias numériques. Les bibliothèques sont par ailleurs de plus en plus appelées médiathèques, puisque le support du média n’est plus seulement le papier, mais un support numérique. Il s’agit alors de bibliothèques numériques. La sélection sur critères des ouvrages sur des écrans informatiques permet de trouver plus facilement l’ouvrage dans les rayonnages, et l’information recherchée23.




Lorsque la médiathèque renferme des jeux, il s’agit alors d’une ludothèque.




Le nombre de sites web dans chaque pays, et notamment le nombre de sites web par habitant, est un indicateur de la diffusion contemporaine de la culture, autour de la langue.




Régis Debray pense que la transmission de la culture comporte une forte composante de croyance et de sacré. Selon lui, après deux premières révolutions, celle du codex (la Bible), et celle de l'imprimerie, l'humanité vit aujourd’hui une nouvelle révolution qui s'appuie sur les technologies de l'information et notamment sur la Toile24.




Culture et zones de contact entre civilisations


L’Histoire montre que les zones de contact entre civilisations peuvent être sources de conflits, ou extrêmement fructueuses sur le plan des échanges culturels.




Nous pouvons citer par exemple les échanges maritimes dans la Grèce antique entre les cités et leurs colonies (Élée, Phocée, etc.), dans la Rome antique, Venise, les zones de contact en Espagne entre musulmans et chrétiens (Califat de Cordoue), la Syrie après les conflits des Croisades, la route de la soie, le royaume de Roger II de Sicile (qui apporta une connaissance cartographique précieuse à l’Occident à partir du savoir arabo-musulman, à Palerme ; les contributions de Al Idrissi en sont emblématiques.), les voyages de missionnaires et d’explorateurs, le commerce à partir de Bruges (villes hanséatiques et relations maritimes avec le sud de l’Europe), le protectorat français au Maroc, etc.




C’est par ce type d’échanges que de nombreux traités scientifiques et philosophiques sont parvenus en occident, depuis la Grèce antique, l’Asie, la Mésopotamie, l’Inde, ainsi que des techniques très utiles : boussole, sextant, informations cartographiques, papier, imprimerie, chiffres arabes, etc.




Culture générale d’un individu


La culture d’un individu, aussi appelée culture générale, correspond à l’ensemble des connaissances qu’il a sur le monde.


Elle est en partie construite par l’éducation et l’enseignement, mais comprend de surcroît une part de construction active de la part de l’individu. Elle comprend aussi une dimension de structuration de l’esprit, vis-à-vis de l’ensemble des connaissances : La culture est ce qui reste lorsque l’on a tout oublié (attribué en général à Édouard Herriot). Cette structuration donne au sujet cultivé la capacité de rattacher facilement un quelconque domaine d’étude à ses connaissances. C’est la culture générale.


Ainsi, la culture générale peut inclure des connaissances aussi diverses que l’histoire, la musique, l’art, la littérature, les sciences, l’astronomie, la géographie, la philosophie, le cinéma, le sport, etc.


Nous remarquons cependant que cette conception de la culture, qui peut paraître élitiste, correspond en fait à la définition de la culture individuelle. Les cultures de différents groupes sociaux (culture populaire par exemple) peuvent comporter des formes de connaissances plus variées ou plus particulières.


Par rapport à ces formes de culture, la culture générale est le fond de culture minimal que devrait posséder un individu pour pouvoir s’intégrer dans la société.


Notes et références


définition de l'UNESCO de la culture, Déclaration de Mexico sur les politiques culturelles. Conférence mondiale sur les politiques culturelles, Mexico City, 26 juillet - 6 août 1982.


Peerun Steiger Bhama, « Parcours scolaire d'enfants de couples mixtes Suisse-Mauricien : prémices théoriques à travers des études de cas », A. Manço (Éd.), Pratiques pour une école inclusive : agir ensemble. Paris: L'Harmattan,‎ 2015, p. 187-210


(fr) E. Bertrand Feumetio et Anicet Bongo Ondimba, Un Certain chemin de vie, éd. Éditions Publibook, 2009, p. 25-26 [archive]


(en) Cary Nelson et Dilip Parameshwar Gaonkar, Disciplinarity and dissent in cultural studies, éd. Routledge, 1996, p. 45 [archive]


(en) Ingrid Piller, « Intercultural Communication by Ingrid Piller » [archive], sur Cambridge Core, juillet 2017 (consulté le 2 janvier 2019)


« University of Washington Press - Books - Seeing Culture Everywhere » [archive], sur washington.edu (consulté le 2 janvier 2019)


Generous Betrayal (lire en ligne [archive])


(en) « Culture — Adam Kuper » [archive], sur hup.harvard.edu (consulté le 2 janvier 2019)


(en) « L’Échec culturel » [archive], sur peterlang.com, 28 janvier 2015 (consulté le 2 janvier 2019)


Le terme allemand Weltanschauung ou « vision du monde » est aussi utilisé en psychologie allemande, avec Erich Fromm, par exemple. Il correspond à la « construction de l’intérieur » ou « instruction » du Bildung.


(voir aussi Kultur (Begriffsklärung) (de))


« La notion de « culture » in : La révolution néolithique en France, sous la direction de Jean-Paul Demoule, 2007, page 22


Source : Wikipedia anglophone et Hoult, T. F, ed. 1969. Dictionary of Modern Sociology, p. 93


Source : Wikipedia anglophone et Forsberg, A. Definitions of Culture [archive]


(fr) Lucien Bély, Histoire de France, éd. Éditions Jean-paul Gisserot, 1997, p. 42 [archive]


(fr) Jean Maze, La frénésie culturelle, éd. L'AGE D'HOMME, 1999, p. 38 [archive]


Voir le site de l'observatoire européen du plurilinguisme [archive] et la déclaration de Montréal.


Pour plus de détails, voir Définition du patrimoine culturel immatériel selon l'UNESCO


Etienne, Sophie., Parcours de formation, d'intégration et d'insertion : la place


 

Envoyer par e-mail

BlogThis!

Partager sur Twitter

Partager sur Facebook

Partager sur Pinterest

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire


Accueil

Afficher la version mobile

Inscription à : Articles (Atom)

L'art numérique

Qu'est-ce que l'art numérique exactement  ? #ART CONTEMPORAIN #ART DIGITAL Qu'est-ce que l'art numérique oeuvre de Max Paris...


L'art et le digital

  L'art et le digital l’art numérique, qu’est-ce ? l’art digital, ou ’digital art’ traduit par art numérique, vient de digit (prononcez ...

L'art à travers des définitions

L'art L'art est un mot ambigu. Il peut renvoyer à la technique ou bien aux beaux arts ou au travail de l'artiste. Pris dans le s...

Rechercher dans ce blog

Accueil

mai 2022 (3)

Rechercher dans ce blog

Qui êtes-vous ?

Ma photo

Alioune Badara Simal

Vitrine de création,d'echange,de discussion de web designer dessin de peinture,de création de site web et de vente d'oeuvres artistiques

Afficher mon profil complet

Signaler un abus

Libellés

Archives du blog

mai 2022 (3)

Thème Voyages. Fourni par Blogger.

 

Les Œuvres de Simal: commandez,achetez,discutez!

































 











 

L'art numérique

Qu'est-ce que l'art numérique exactement ?

#ART CONTEMPORAIN

#ART DIGITAL


Qu'est-ce que l'art numérique oeuvre de Max Parisot du Lyaumont

 C’est un fait, le monde d’aujourd’hui est saturé de technologie. Les étudiants suivent leurs cours sur des plateformes en ligne, de nombreux professionnels travaillent à distance, et beaucoup d’histoires d’amour commencent via une application. Le tout, en partageant chaque événement de nos vies sur les réseaux sociaux. L’expérience humaine collective se vit désormais dans le monde numérique. Il est logique alors que les artistes, eux aussi, utilisent les avancées du monde moderne pour créer des œuvres d’art. 

Définition

De nombreux experts dans le monde de l’art se penchent fréquemment sur son importance croissante, mais qu’est-ce que l’art numérique exactement ? L’art numérique est souvent considéré comme un terme vague et général. Pourtant, toute création dans laquelle un artiste emploie un ordinateur ou un outil technologique est de l’art digital. La technologie ne doit pas nécessairement être le facteur principal de l’œuvre d’art pour que celle-ci soit considérée comme de l’art numérique. Tant qu’un aspect technologique est utilisé dans le processus de création, l’œuvre peut-être définie comme numérique. C’est aussi simple que cela.


Les évolutions de l’art numérique

L'art numérique par Frieder Nake

Frieder Nake, Hommage à Paul Klee, 13/9/65 Nr.2, 1965

Le médium n’est pas une nouvelle forme d’art. Le terme d’art numérique a néanmoins évolué au sein de la communauté artistique tout au long du 20ème siècle. L’art informatique, l’art multimédia et le cyber-art étaient des termes couramment utilisés dans les années 1960 à 1990. Tout comme son nom, le médium lui-même s’est adapté au fil des décennies.

Origine de l'art numérique

L’art numérique a officiellement démarré dans les années 1960. À cette époque, les ordinateurs étaient aussi volumineux qu’une grande pièce ! Non accessibles à la majorité, ils n’étaient pas très répandus. À cette période, seuls quelques artistes comme Frieder Nake, avaient alors accès aux nouveaux outils technologiques. Plus tard, dans les années 1970, des artistes et des informaticiens se sont associés pour créer des œuvres d’art générées par ordinateur. Toutefois, ce n’est que dans les années 1980 que le terme « art numérique » a été utilisé pour la première fois, alors que le médium s’imposait dans le monde de l’art. Sa popularité croissante s’est poursuivie dans les années 1990, avec la naissance du World Wide Web. Avec l’arrivée du 21ème siècle et le boom des NFT, on peut affirmer que le médium a laissé une empreinte considérable sur le monde de l’art.


L’art numérique est-il vraiment de l’art ?

L'art numérique par Clément Dezelus

Clément Dezelus, Pink Motel, 2016, disponible sur Artsper

Vous l’avez compris, l’art numérique a une longue histoire derrière lui. Cependant, de nombreuses personnes s’interrogent encore sur sa légitimité. L’art digital est-il vraiment de l’art ? Il est clair qu’on ne peut pas exclure les œuvres numériques du champ de l’art. Certains avancent que l’art numérique ne peut être considéré comme de l’art véritable. Pourquoi ? Car il est réalisé à l’aide d’un ordinateur et non de manière physique ou manuelle. Pourtant, les artistes mêlent depuis toujours différents médiums et moyens à leur disposition pour réinventer leur art. 

L'art numérique est-il authentique?

D’autres, affirment que la nature infinie de l’art numérique empêche de garantir sa propre authenticité. Il est vrai que l’art numérique, par essence, peut être copié à l’infini, laissant une trace presque impossible sur l’œuvre originale. Toutefois, la naissance des NFT (jetons non fongibles) a désormais résolu ce problème, assurant une traçabilité encore plus solide que celles des œuvres d’art physiques.

L'art numérique et le NFT( jetons no fongibles)

Ainsi, lorsque les artistes numériques choisissent de transformer une œuvre en NFT, ils utilisent des plateformes qui authentifient et certifient que leur œuvre est unique. Cela permet à l’artiste de contrôler la propriété de ses propres œuvres d’art mais aussi de toucher un pourcentage à chaque revente. Le boom des NFT a radicalement changé la place de l’art digital sur le marché de l’art. L’année dernière, une œuvre d’art purement numérique de l’artiste numérique Beeple a été vendue pour 69 millions de dollars, devenant l’un des moments artistiques marquants de 2021.

En conclusion ?

Vous avez désormais la réponse à cette fameuse question : qu’est-ce que l’art numérique ? Si les sceptiques continuent d’affirmer que l’art numérique peut être réalisé par toute personne disposant d’un ordinateur, les artistes numériques cherchent, eux, à nous prouver le contraire. En effet, l’art numérique s’appuie aussi sur les pratiques artistiques traditionnelles, telles que la peinture, le dessin et la sculpture. La seule différence est qu’ils reproduisent ensuite ces médiums à l’aide d’outils numériques. Ils ont aussi leur propre style et processus artistique, au même titre que les artistes classiques.


Pour sortir leur épingle du jeu dans cet environnement très concurrentiel et toujours en mouvement, ils doivent d’ailleurs faire preuve de créativité et d’un niveau de pratique élevé. Au final, l’art numérique est comme toute autre forme d’art, avec ses codes et ses normes. Découvrez les artistes numériques du moment sur Artsper !



samedi 7 mai 2022

L'art et le digital


 

L'art et le digital

l’art numérique, qu’est-ce ?

l’art digital, ou ’digital art’ traduit par art numérique, vient de digit (prononcez "didgite") qui est l’unité informatique minimale, comme le pixel l’est à l’image numérique ; l’ancêtre physique du pixel est le point, qu’on trouve aussi bien chez Signac que Lichtenstein.

L’art numérique comprend tout ce qui peut générer informatiquement une image animée ou fixe : photos, vidéos, objets artificiels, êtres virtuels, hologrammes, dessins animés ou projections contrôlées par ordinateur, réalité virtuelle ou augmentée...

Par extension on y met aussi les images figées imprimées issues de créations numériques et impressions 3D

> l’artiste numérique Miguel Chevalier est tellement international que, désormais, voir une exposition assez complète de son art à Paris devient rare : une a eu lieu à Bagneux (92), début 2022.

Les cinq genres de l'art numérique

1-l’oeuvre générative, créée et pilotée par un logiciel ; ce logiciel ne dessine pas les fleurs pas plus qu’il ne fige leur processus de croissance ; mais il contient les règles de leur développement (forme, couleurs, vitesse...) , puis applique ces règles de manière répétitive ou aléatoire ou en mixant les deux modes : les fleurs naissent, croissent puis meurent indépendamment et chaque fois de façon différente aux yeux du spectateur

2- l’oeuvre interactive permet au visiteur d’entrer en interaction avec la présentation pour la modifier ; des capteurs transmettent en temps-réel les données au logiciel de pilotage de la projection ; la qualité du résultat dépend des spécifications du logiciel, du système de projection et de son environnement, dictées par l’artiste, et de la capacité du logiciel qui peut être très complexe pour ne pas créer des répétitions simplistes.

3- les oeuvres physiques, non virtuelles :

ces créations physiques sont "numériques" si elles ont été réalisées par un tel moyen et/ou transféréres sur un support concret, comme une photo ou une sculpture ;

4- les oeuvres traditionnelles mais obtenues par un appareil numérique à la place d’un appareil analogique, comme la vidéo et la photo plasticiennes, ce qui leur donne des facultés nouvelles : retouches, collages, effets spéciaux, etc, mais dont la présentation et le support final restent traditionnels le mixage des mondes réels et virtuels, telle la réalité augmentée :

ce principe superpose à l’environnement réel où vous êtes (par exemple une salle de château) des créations virtuelles (personnages en costume...), généralement par l’intermédiaire d’un écran ; ou celle d’un casque-écran dans son extension "réalité virtuelle" où, au contraire, vous devez être isolé de l’environnement, avec éventuellement des capteurs de vos mouvements permettent l’interaction avec le logiciel d’animation.

5-le mixage des mondes réels et virtuels, telle la réalité augmentée :

ce principe superpose à l’environnement réel où vous êtes (par exemple une salle de château) des créations virtuelles (personnages en costume...), généralement par l’intermédiaire d’un écran ; ou celle d’un casque-écran dans son extension "réalité virtuelle" où, au contraire, vous devez être isolé de l’environnement, avec éventuellement des capteurs de vos mouvements permettent l’interaction avec le logiciel d’animation


< interactive, cette oeuvre de Mélodie Mousset fait jaillir de nulle part ces mains immenses qui semblent menaçantes ; vous pouvez vous-mêmes en développer d’autres en les étirant sur votre smartphone 

elle a été présentée l’été 2020 pour l’ouverture du Grand Palais Ephémère


 




 



 





 L'art l’art numérique, qu’est-ce ?

l’art digital, ou ’digital art’ traduit par art numérique, vient de digit (prononcez "didgite") qui est l’unité informatique minimale, comme le pixel l’est à l’image numérique ; l’ancêtre physique du pixel est le point, qu’on trouve aussi bien chez Signac que Lichtenstein.

L’art numérique comprend tout ce qui peut générer informatiquement une image animée ou fixe : photos, vidéos, objets artificiels, êtres virtuels, hologrammes, dessins animés ou projections contrôlées par ordinateur, réalité virtuelle ou augmentée...

Par extension on y met aussi les images figées imprimées issues de créations numériques et impressions 3D

> l’artiste numérique Miguel Chevalier est tellement international que, désormais, voir une exposition assez complète de son art à Paris devient rare : une a eu lieu à Bagneux (92), début 2022.

Les cinq genres de l'art numérique

1-l’oeuvre générative, créée et pilotée par un logiciel ; ce logiciel ne dessine pas les fleurs pas plus qu’il ne fige leur processus de croissance ; mais il contient les règles de leur développement (forme, couleurs, vitesse...) , puis applique ces règles de manière répétitive ou aléatoire ou en mixant les deux modes : les fleurs naissent, croissent puis meurent indépendamment et chaque fois de façon différente aux yeux du spectateur

2- l’oeuvre interactive permet au visiteur d’entrer en interaction avec la présentation pour la modifier ; des capteurs transmettent en temps-réel les données au logiciel de pilotage de la projection ; la qualité du résultat dépend des spécifications du logiciel, du système de projection et de son environnement, dictées par l’artiste, et de la capacité du logiciel qui peut être très complexe pour ne pas créer des répétitions simplistes.

3- les oeuvres physiques, non virtuelles :

ces créations physiques sont "numériques" si elles ont été réalisées par un tel moyen et/ou transféréres sur un support concret, comme une photo ou une sculpture ;


vendredi 6 mai 2022

L'art à travers des définitions

L'art

L'art est un mot ambigu. Il peut renvoyer à la technique ou bien aux beaux arts ou au travail de l'artiste.

Pris dans le sens de technique, le mot art désigne un ensemble de recettes ayant pour rôle de nous permettre d'atteindre un but utilitaire( l'art de faire la cuisine, l'art de gouverner).

Ici, l'art est une sorte d'habileté, de savoir-fair


e qui sert de médiation entre nous et ce que nous voulons atteindre. Mais puisque l'activité technique est orientée sur la préoccupation utilitaire, l'activité de l'artiste vise une valeur spécifique: le beau.

Et d'après LALANDE'' l'art (ou  les arts)) désign(ent)  toutes les productions de la beauté par les œuvres d'un être conscient''.

L'esthétique n'est rien d'autre que la  réflexion philosophique e sur  l'art. Réfléchir sur l'art n'est rien d'autre qu'élucider le sens de cette valeur qu'est le beau.

L'OEUVRE D'ART ET LE BEAU

 En effet, le sentiment du beau est du fait semble précédé l'activité artistique.

Les hommes ont été sensibles à la beauté d'une fleur, d'un animal, d'un visage, d'un coucher de soleil avant qu'il existe de belles peintures ou de belles sculptures. Il existerait une beauté naturelle indépendante de la beauté artistique.

La beauté naturelle, c'est ce qui répond à un sentiment personnel, c'est ce qui suscite la joie sur nous'' ce que nous appelons BEAU dans la nature, dit LALO, c'est avant tout l'être ou la chose avec qui, nous sentons que formerons une société avec plus de bonheur''

.L'art  est une œuvre humaine et la beauté qu'il s'agit ici n'est pas une beauté naturelle , mais une beauté produite par l'homme.

En effet, le sentiment du beau est du fait semble précédé l'activité artistique.

Les hommes ont été sensibles à la beauté d'une fleur,

d'un animal, d'un visage, d'un coucher de soleil avant qu'il existe de belles peintures ou de belles sculptures. Il existerait une beauté naturelle indépendante de la beauté artistique.

La beauté naturelle, c'est ce qui répond à un sentiment personnel, c'est ce qui suscite la joie sur nous'' ce que nous appelons BEAU dans la nature, dit LALO, c'est avant tout l'etre ou la chose avec qui, nous sentons que formerons une société avec plus de bonheur''.


Mais la beauté de l'œuvre d'art n'est pas celle de la nature; BOILEAU, maitre de l'art classique, affirmait  déjà:'' il n'est pas de serpent, ni de monstre odieux qui par l'art ne puisse plaire aux yeux''.

Pour Emanuel Kant, ''l'art n'est pas une représentation d'une belle chose, mais la belle représentation d'une chose''. Pour lui ''le BEAU, est une finalité sans finalité sans fin''; une finalité, car  plus une chose est belle, tout (toutes les parties ) concourent à un ensemble harmonieux; et sans fin, car la BEAUTE, est elle elle- même sa propre fin. Devant une œuvre belle(tableau, musique),on ne demande pas à quoi cela sert, car une BEAUTE ne sert à rien. L'e spectateur peut émettre un jugement de valeur rn disant ''que c'est BEAU'' un tel jugement est selon Emmanuel Kant, un jugement de valeur, de gout. Or, s'il affirme que ''c'est BEAU'',  il affirme que cette affirmation ne se discute pas: autrement dit ,il l'a posé comme universelle. Mais en même temps, il sait que c'est lui et non personne d'autre en ce moment qui ressent cela. On a ainsi le paradoxe d'une universalité du jugement de gout purement subjectif: quelque chose de purement personnel et en même tant universel.

Le Beau dit KANT, ''c'est ce qui plait universellement sans Contest''.