samedi 7 mai 2022

L'art et le digital


 

L'art et le digital

l’art numérique, qu’est-ce ?

l’art digital, ou ’digital art’ traduit par art numérique, vient de digit (prononcez "didgite") qui est l’unité informatique minimale, comme le pixel l’est à l’image numérique ; l’ancêtre physique du pixel est le point, qu’on trouve aussi bien chez Signac que Lichtenstein.

L’art numérique comprend tout ce qui peut générer informatiquement une image animée ou fixe : photos, vidéos, objets artificiels, êtres virtuels, hologrammes, dessins animés ou projections contrôlées par ordinateur, réalité virtuelle ou augmentée...

Par extension on y met aussi les images figées imprimées issues de créations numériques et impressions 3D

> l’artiste numérique Miguel Chevalier est tellement international que, désormais, voir une exposition assez complète de son art à Paris devient rare : une a eu lieu à Bagneux (92), début 2022.

Les cinq genres de l'art numérique

1-l’oeuvre générative, créée et pilotée par un logiciel ; ce logiciel ne dessine pas les fleurs pas plus qu’il ne fige leur processus de croissance ; mais il contient les règles de leur développement (forme, couleurs, vitesse...) , puis applique ces règles de manière répétitive ou aléatoire ou en mixant les deux modes : les fleurs naissent, croissent puis meurent indépendamment et chaque fois de façon différente aux yeux du spectateur

2- l’oeuvre interactive permet au visiteur d’entrer en interaction avec la présentation pour la modifier ; des capteurs transmettent en temps-réel les données au logiciel de pilotage de la projection ; la qualité du résultat dépend des spécifications du logiciel, du système de projection et de son environnement, dictées par l’artiste, et de la capacité du logiciel qui peut être très complexe pour ne pas créer des répétitions simplistes.

3- les oeuvres physiques, non virtuelles :

ces créations physiques sont "numériques" si elles ont été réalisées par un tel moyen et/ou transféréres sur un support concret, comme une photo ou une sculpture ;

4- les oeuvres traditionnelles mais obtenues par un appareil numérique à la place d’un appareil analogique, comme la vidéo et la photo plasticiennes, ce qui leur donne des facultés nouvelles : retouches, collages, effets spéciaux, etc, mais dont la présentation et le support final restent traditionnels le mixage des mondes réels et virtuels, telle la réalité augmentée :

ce principe superpose à l’environnement réel où vous êtes (par exemple une salle de château) des créations virtuelles (personnages en costume...), généralement par l’intermédiaire d’un écran ; ou celle d’un casque-écran dans son extension "réalité virtuelle" où, au contraire, vous devez être isolé de l’environnement, avec éventuellement des capteurs de vos mouvements permettent l’interaction avec le logiciel d’animation.

5-le mixage des mondes réels et virtuels, telle la réalité augmentée :

ce principe superpose à l’environnement réel où vous êtes (par exemple une salle de château) des créations virtuelles (personnages en costume...), généralement par l’intermédiaire d’un écran ; ou celle d’un casque-écran dans son extension "réalité virtuelle" où, au contraire, vous devez être isolé de l’environnement, avec éventuellement des capteurs de vos mouvements permettent l’interaction avec le logiciel d’animation


< interactive, cette oeuvre de Mélodie Mousset fait jaillir de nulle part ces mains immenses qui semblent menaçantes ; vous pouvez vous-mêmes en développer d’autres en les étirant sur votre smartphone 

elle a été présentée l’été 2020 pour l’ouverture du Grand Palais Ephémère


 




 



 




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